Faire la différence passe par l’action.
Identifier les bons sujets est une chose, les rendre concret en est une autre. Cette articulation entre définition et réalisation est un art complexe, qui doit être accéléré dans un environnement de plus en plus compétitif.
Mais nous n’avons pas le temps de tout apprendre. Les méthodologies sont donc utiles en fournissant des modèles prêt à l’emploi. Leur mise en place est cependant difficile par leur manque de pragmatisme, de transversalité ou de concret.
J’aime utiliser mon temps pour creuser des domaines afin d’organiser et améliorer des plans d’actions concrets. Je vous propose donc le Quality Engineering Framework (QEF) afin de délivrer le Quality at Speed dans votre organisation.
Cet article partage les motivations, la composition et l’utilisation de ce framework disponible en tant que Proof of Value. Toute suggestion d’amélioration est donc bienvenue pour prise en compte dans les prochaines itérations.
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Le Quality Engineering nécessite de composer des domaines en transverse
Le Quality Engineering contraint la chaîne logicielle à la livraison de valeur en continu. La livraison logicielle étant par nature pluridisciplinaire, différentes pratiques doivent être composées pour s’adapter en continu aux exigences de qualité.
Le Quality Engineering n’est donc pas uniquement l’affaire de l’engineering, de la qualité ou des testeurs. Réaliser des supposées améliorations de code sans lien avec une valeur utilisateur sera très probablement une optimisation locale sans aucun impact positif pour l’organisation.
“ Le Quality Engineering contraint l’ensemble de la chaîne logicielle aux exigences de qualité pour délivrer de la valeur en continu. Agir en transverse est une nécessité.”
Antoine Craske
Les organisations ont également besoin d’itérer sur des cycles courts pour rapidement améliorer et étendre la proposition de valeur. La vélocité requise nécessite l’application du paradigme de qualité totale au monde du logiciel. Les kilos superflus ne permettent pas de courir un marathon de sprint continus.
Les différents corps de métiers doivent donc collaborer efficacement.
Les domaines ont une tendance naturelle au silo
Des joueurs de football ayant un historique similaire vont collaborer relativement facilement. C’est beaucoup plus dur à réaliser entre un joueur de football, de ping-pong et de tir à l’arc. C’est pourtant bien le défi de la livraison logicielle.
Un product owner va plus facilement interagir avec ses pairs et dans ses domaines de compétences. Rester dans une zone de confort est un mécanisme naturel de survie dont il faut équilibrer par une contre-force, celle de la collaboration en transverse au-delà des silos organisationnels.
D’un autre côté, vouloir tout adresser dans sa globalité est trop complexe pour un humain. Ce n’est néanmoins pas une raison pour se limiter à un prisme d’analyse ou d’activités. Il faut dans un premier temps garder le prisme global du Quality Engineering pour ensuite décliner les pratiques nécessaires dans divers domaines.
C’est une difficulté quant les domaines sont de plus en plus exigeants.
La spécialisation des expertises complexifie la composition globale
Nous pouvons résoudre des problèmes plus complexes par des expertises de plus en plus verticalisées. Par exemple, la Data Science permet d’automatiser des matrices de décisions complexes en combinant mathématiques, informatique et connaissance du domaine métier.
Cette hyper-spécialisation complexifie donc la composition globale de compétences sur la chaîne de valeur. Chaque profil doit à la fois être compétent dans son domaine et pouvoir collaborer à des pairs de différents horizons. Un framework permet d’optimiser ces échanges par la Minimum Viable Collaboration.
Le Quality Engineering Framework contient une sélection de pratiques transversales facilitant leur mise en place. Les méthodologies permettent de fournir un cadre commun d’exécution à divers acteurs qui doivent ensuite créer de la valeur par leurs expertises respectives.
Les activités doivent être identifiées avant d’être priorisées.
MAMOS fournit un cadre de référence et une priorisation des pratiques
Le Quality Engineering Framework est un référentiel de pratiques autour des 5 piliers MAMOS : Methods, Architecture, Management, Organization, Skills. Ces domaines fournissent un cadre de travail transverse permettant l’identification des pratiques.
La priorisation de ces pratiques est ensuite réalisée par sa capacité de contribution au Quality at Speed. Cette évaluation de capacité à créer de la valeur est évaluée sous les 3 critères de Quality, Speed et Complexity. Un critère supplémentaire est également disponible pour adapter la priorisation en fonction de votre contexte.
Chaque pratique possède une évaluation entre 1 et 4 définissant sa capacité de contribution au critère de Quality at Speed. Le score total résulte de la multiplication de ces critères et permet de prioriser leur mise en place. Plus le score est élevé, plus la pratique se révèle contribuer au Quality at Speed avec un minimum de Complexity.
Il reste ensuite à concrétiser ce plan d’action dans votre contexte.
Le Framework vous permet d’actionner le Quality Engineering
Le Quality Engineering Framework est à date disponible par thématique, comme la Quality Assistance. Cela permet de construire itérativement le modèle en évaluant sa valeur avec un nombre de pratiques limitées.
Le modèle vous permet d’accéder à une structure de plan d’action possédant les pratiques par priorité d’implémentation. Vous pouvez l’utiliser afin de piloter votre feuille de route de mise en place du Quality Engineering en y renseignant le statut, responsable et notes associés.
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Chaque pratique est aujourd’hui documentée avec un pointeur pour sa mise en place. L’objectif est d’enrichir chaque pratique avec la description et ressources les plus utiles pour leur mise en place. C’est également l’intérêt de travailler en communauté pour nous améliorer par le partage.
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